Archives des Cours Assistant(e) dentaire | Evolu'Santé | Recrutement, formation et accompagnement des personnels médicaux
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LES ANESTHÉSIES DENTAIRES

Dans quel casDéfinitionDans quel cas
L’anesthésie loco-régionale buccale s’appelle « tronculaire » car elle concerne un tronc nerveux et non pas de simples extrémités nerveuses. La plus utilisée par les odontologistes est la tronculaire à l’épine de Spix qui touche le nerf mandibulaire à son entrée dans la face interne de la branche montante mandibulaire et ressort dans les tissus mou plus en avant au niveau du foramen mandibulaire (situé à l’extérieur de la face osseuse de la mâchoire du bas, à l’aplombAnesthésier des dents postérieures inférieures. En chirurgie, elle doit être complétée par une anesthésie locale. Elle peut être indiquée aussi pour réduire un trismus ou pour faire le diagnostic d’une névralgie de la troisième branche du trijumeau, le nerf mandibulaire.
Péri-apicales, para apicales ou supra-périostéeDéfinitionDans quel cas
Anesthésie para-apicale (péri-apicale) : Elle consiste à déposer le produit anesthésique au voisinage des apex dentaires afin qu’il diffuse en direction de ces derniers à travers la paroi osseuse.Soins conservateurs
Endodontie
Chirurgie
Implantologie c’est l’anesthésie la plus courante
Intra-ligamentaireDéfinitionDans quel cas
L’anesthésie intra-ligamentaire représente à cet égard une alternative simple et puissante. Elle permet d’anesthésier sélectivement une dent pendant une courte durée avec un risque nettement moindre d’effets secondaires.C’est une anesthésie de courte durée (15 minutes) donc pour des soins conservateurs courts. Elle est douloureuse pour le patient en général, mais permet d’endormir des dents résistantes à une anesthésie para apicale.

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Anatomie / Morphologie Dentaire


La dent est un organe vivant (innervé et vascularisé), calcifié, dur, fixé ou implanté sur les mâchoires supérieures et inférieures des vertèbres (les êtres qui possèdent un squelette)

Constitution de la dent :

La dent est constituée de 2 parties essentielles qui sont la couronne de couleur blanche, visible au niveau de la bouche (cavité buccale)
Et une partie invisible appelée racine(s) celle-ci est recouverte d’un ensemble d’éléments qui composent le parodonte, dont la gencive qui est la principale composante

Les éléments principaux qui formulent une dent sont :

L’EMAIL

Couche superficielle qui enveloppe la partie coronaire, c’est la couche la plus dure que protège la dent contre toutes les agressions microbiennes baignant dans la bouche

LA DENTINE

C’est un tissu mou situé en dessous de la couche d’émail au niveau de la couronne, placé en dessous de la membrane externe de la racine nommée cément. C’est la partie la plus sensible de la dent

LA CHAMBRE PULPAIRE OU PULPE

C’est une vaste chambre ou cavité située à l’intérieur de la dentine au niveau de la couronne et se prolonge le long de la racine(s) par des ramifications appelées canal, canaux radiculaire(s) passe ou passent les vaisseaux sanguins se dirigent vers l’extrémité terminale de la dent nommée apex

NB : les vaisseaux sanguins sont la continuité de la chambre pulpaire qui n’est autre qu’une simple cavité ou naissent les différents éléments sanguins qui irriguent chaque dent et communiquent ou effectuent des échanges sanguins grâce à un orifice par ou transirent ces vaisseaux

LE CÉMENT

C’est une membrane superficielle (externe) qui recouvre la dentine dans la partie racine uniquement, elle est moins dure et moins résistante que celle de la couche d’émail, donc elle : exposée en permanence aux fréquentes agressions occasionnées par la présence de bactéries et microbes existants à l’intérieur de la cavité buccale

LE DESMODONTE OU LIGAMENT ALVÉOLO- DENTAIRE

C’est une sorte d’enveloppe qui entoure la racine et possède un rôle important dont celui intensité d’amortir les chocs en diminuant de leur afin de mieux protéger la dent des divers phénomènes agressifs capables de détruire phénomènes agressifs capables de détruire la dent progressivement

L’OS ALVÉOLAIRE

C’est une couche assez épaisse et solide va savoir comme support de maintien de la racine dans son alvéole afin de l’immobiliser et la fixer parfaitement c’est l’élément essentiel qui constitué le parodonte en jouant une fonction ou rôle protecteur pour mieux assurer une excellente cohésion de l’ensemble de la dent à l’intérieur de son alvéole

NB : l’expression dit que l’os alvéolaire nait et meurt avec la dent

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Les agénésies multiples liées à une maladie rare chez l’enfant

 

Depuis le 28 juin 2007, le traitement implanto-prothétique des agénésies dentaires multiples liés à une maladie rare, chez l’enfant de plus de 6ans et jusqu’à la fin de la croissance, est pris en charge par l’Assurance Maladie. Ces actes sont désormais inscrits à la Nomenclature générale des actes professiçonnels (NGAP, titre III chapitre 7 section IV).


 

Rédiger le protocole de soins

 

La demande de prise en charge de ce traitement, dans le cadre d’une Affection de longue durée, doit être faite par un médecin dans les conditions habituelles, c’est-à-dire au moyen du protocole de soins. La rédaction du protocole de soins pourra être assurée par le médecin que la famille aura choisi (médecin traitant de l’un des deux parents, pédiatre, ect.), puisque la désignation d’un médecin traitant n’est pas obligatoire pour les enfants de moins de 16ans.

 

Remplir le document d’aide au remplissage

 

Compte tenu de la complexité des informations permettant d’apprécier l’état bucco-dentaire de l’enfant pour ce type de traitements, le protocole de soins devra être accompagné d’un document d’aide au remplissage.

Si vous avez été choisi par la famille de l’enfant, c’est vous qui devrez remplir ce document d’aide au remplissage. Il devra comporter tous les éléments relatifs au diagnostic de la maladie ainsi qu’au projet thérapeutique envisagé. Si vous le souhaitez, vous pourrez communiquer ces éléments au médecin de l’enfant qui complètera directement le document d’aide au remplissage en fonction de vos indications.

 

Appréciation de l’âge osseux

 

Si le patient est un jeu homme, âgé d’au moins 17 ans ou une jeune fille âgée d’au moins 14 ans, une radio panoramique, ainsi qu’une radio de la main et du poignet devront, dans tous les cas, être jointes au dossier de la demande. Pour permettre l’appréciation de l’âge osseux.

 

L’avis du service médical

 

Le dossier complet de demande de prise en charge (protocole de soins, aide au remplissage, cliché panoramique et, si l’âge du patient le nécessite, la radio de la main et du poignet) devra être adressé au Service médical de l’Assurance Maladie du département de votre patient soit par le médecin rédacteur du protocole, soit par vous-même. Les services administratifs de la caisse d’Assurance Maladie de votre patient lui notifieront la décision prise par le chirurgien-dentiste-conseil. En cas d’avis favorable, le volet 3 du protocole soins, mentionnant l’accord de prise en charge, sera remis à votre patient. Il pourra alors se rendre chez le praticien qu’il aura choisi pour la réalisation du traitement implantaire. En cas de non-acceptation du protocole de soins ou de refus de prise en charge des actes et traitements à réaliser dans le cadre des agénésies, les voies de recours dont il dispose seront indiquées sur la notification de décision.

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Les affections de longue durée

Le point sur les ALD (Affections de Longue Durée)

Les affections de longue durée (ALD) désignent des maladies chroniques graves nécessitant une prise en charge prolongée, souvent onéreuse. Pour les patients concernés, l’Assurance Maladie prévoit une exonération du ticket modérateur, ce qui signifie une prise en charge à 100% des soins en lien avec l’affection reconnue.

Trois catégories principales d’ALD ouvrant droit à l’exonération : 

Les ALD dites « ALD 30 »

Ce sont 30 maladies inscrites sur une liste fixée par décret, en raison de leur gravité, de leur évolution prolongée et du coût important du traitement.

Les ALD hors liste

Il s’agit de maladies graves non répertoriées dans la liste ALD 30, mais qui répondent aux mêmes critères de chronicité, de gravité et de coût.

Les polypathologies

Ce cas concerne les patients souffrant de plusieurs affections chroniques qui, combinées, nécessitent un suivi médical régulier et une prise en charge prolongée, même si aucune de ces affections n’est en elle-même inscrite sur la liste des ALD 30.

La liste des ALD 30 (extraits significatifs)

Voici quelques exemples parmi les affections concernées :

  • Accident vasculaire cérébral (AVC) invalidant
  • Insuffisance cardiaque grave et troubles du rythme sévères
  • Diabète de type 1 et de type 2
  • Infection par le VIH
  • Maladie de Parkinson
  • Sclérose en plaques
  • Maladie d’Alzheimer et autres démences
  • Polyarthrite rhumatoïde évolutive grave
  • Cancers (tumeurs malignes, affections malignes du tissu lymphatique ou hématopoïétiques)
  • Insuffisance respiratoire chronique sévère
  • Néphropathies chroniques graves
  • Mucoviscidose
  • Tuberculose Active
  • Lèpre
  • Spondylarthrite ankylosante grave
  • Paraplégie
  • Lupus érythémateux disséminé
  • Épilepsie grave
  • Maladies métaboliques héréditaires nécessitant un traitement spécialisé
  • Affections psychiatriques chroniques

NB : La liste complète des ALD 30 est définie par l’article D. 322-1 du Code de la Sécurité sociale.

Enjeux de santé publique et impact économique

Actuellement, plus de 8 millions de personnes bénéficient d’une ALD, représentant près de 60 % des dépenses de soins de ville. Ce poids financier croissant s’explique notamment par :

  • Le vieillissement de la population ;
  • Le progrès des techniques médicales, souvent coûteuses ;
  • L’élargissement des critères ouvrant droit à l’exonération.

Ces affections posent donc un double enjeu : sanitaire (amélioration du suivi et du confort de vie des patients) et économique (maîtrise des dépenses de santé).

Le protocole de soins (formulaire S3501)

Le protocole de soins est un document officiel élaboré par le médecin traitant, en accord avec le médecin-conseil de l’Assurance Maladie, afin de formaliser la reconnaissance de l’ALD et les modalités de prise en charge.

Le protocole comprend 3 volets :

  • Un pour le médecin traitant (prescripteur principal) ;
  • Un pour le médecin-conseil (après validation) ;
  • Un pour le patient, qui devient ainsi pleinement acteur de sa prise en charge.

Ce document définit :

  • Les soins et traitements pris en charge à 100 % ;
  • Les professionnels impliqués dans la prise en charge ;
  • Les modalités de suivi adaptées à l’affection concernée.

Soins dentaires et ALD : que faire ?

Certains actes bucco-dentaires peuvent être pris en charge à 100 % s’ils sont directement liés à l’ALD reconnue.

Procédure à suivre :

  • Le patient doit présenter son protocole de soins (S3501) au praticien.
  • Le chirurgien-dentiste évalue si les soins envisagés sont en lien direct avec l’ALD.

Si c’est le cas, il faut cocher la case « Actes en rapport avec l’ALD » sur la feuille de soins (indiquer « O » pour « Oui »).

À défaut, les soins relèveront du droit commun et seront remboursés selon les règles habituelles (avec ticket modérateur).

Exemple : Un patient atteint d’une leucémie (affection maligne du tissu hématopoïétique) nécessitant une extraction dentaire dans le cadre de sa chimiothérapie bénéficie d’une prise en charge à 100 %, à condition que la relation avec l’ALD soit clairement établie.

À retenir

L’ALD ouvre droit à une prise en charge intégrale des soins uniquement si ceux-ci sont directement liés à l’affection reconnue.

Le protocole de soins est la pièce maîtresse de cette exonération.

L’implication du médecin traitant, du médecin-conseil et du patient est indispensable pour garantir un suivi optimal et conforme aux droits sociaux du malade.

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L’Accident du Travail et la Prise en Charge Médicale et Dentaire : Cadre Légal et Procédure

Définition légale de l’accident de travail

Selon le Code de la Sécurité sociale (article L.411-1), « est considéré comme accident du travail, quelle qu’en soit la cause, l’accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail à toute personne salariée ou travaillant à quelque titre que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d’entreprise. »

Cette définition englobe également l’accident de trajet, survenu entre le domicile et le lieu de travail (ou entre deux lieux professionnels).


Déclaration et reconnaissance de l’accident

Démarches de la victime

  • Le salarié victime d’un accident du travail doit le déclarer à son employeur dans un délai de 24 heures, sauf cas de force majeure.
  • ⁠L’employeur dispose alors de 48 heures pour transmettre une déclaration d’accident du travail à la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM), accompagnée, si nécessaire, d’une attestation de salaire.

Instruction du dossier par la CPAM

La CPAM dispose de 30 jours pour statuer sur le caractère professionnel de l’accident.

  • ⁠Si des investigations supplémentaires sont nécessaires, elle peut prolonger ce délai de 2 mois supplémentaires, à condition d’en informer la victime par écrit dans les 30 premiers jours.
  • Sans réponse explicite à l’issue du délai réglementaire, l’accident est considéré comme reconnu à caractère professionnel.
  • En cas de refus de reconnaissance, la caisse doit notifier par écrit les voies de recours dont dispose la victime, avec les délais pour les exercer.

Rôle du médecin dans le cadre d’un accident du travail

Établissement des certificats médicaux

Dès la première consultation post-accident, le médecin doit établir un certificat médical initial (imprimé S6909) précisant :

  • l’état clinique de la victime,
  • ⁠le siège, la nature et la localisation des lésions,
  • ⁠les conséquences fonctionnelles immédiates.

En fin de soins, deux types de certificats médicaux peuvent être délivrés :

  • Certificat médical final de guérison : lorsque les lésions ont totalement disparu.
  • Certificat médical final de consolidation : lorsque les lésions ont cessé d’évoluer, même en cas de séquelles nécessitant un suivi ou une évaluation.
  • NB : Une rechute reste toujours possible, même après consolidation ou guérison, et peut entraîner une nouvelle reconnaissance médicale.

Notification et suite administratives

Après réception du certificat médical final (guérison ou consolidation), la CPAM :

  • ⁠adresse une notification écrite au patient (par lettre recommandée avec accusé de réception),
  • informe également le médecin traitant et l’employeur de cette décision.

Évaluation de l’incapacité permanente

Une fois la consolidation médicalement actée, la victime est convoquée pour un examen par un médecin-conseil de la CPAM. Ce dernier évalue :

  • le taux d’incapacité permanente partielle (IPP) en cas de séquelles,
  • en fonction de la nature des lésions, de l’âge, de l’état général et des capacités professionnelles de la victime.

Conséquences financières

En fonction du taux d’IPP, la victime peut prétendre à :

  •  une indemnité forfaitaire (taux inférieur à 10 %),
  •  ou une rente d’incapacité permanente (taux supérieur ou égal à 10 %), versée trimestriellement.

Prise en charge des prothèses dentaires en cas d’accident du travail

Conformément à la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2009 (article 98) et à l’arrêté du 3 février 2009, les frais liés aux prothèses dentaires consécutifs à un accident du travail bénéficient d’un remboursement à 150 % du tarif de responsabilité.

Modalités pratiques pour les chirurgiens-dentistes

  • ⁠Utilisation du code de facturation ATD : « complément AT dentaire ».
  • ⁠Facturation en deux lignes distinctes :
  1. Actes dentaires
  2. Compléments de prise en charge (majoration de 50 % maximum)

Plafond de remboursement

La prise en charge ne peut excéder le montant réel des frais engagés par la victime, même avec la majoration de 150 %.

Pour résumer :

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La journée type d’un(e) assistant(e) dentaire

Dans la répartition des tâches au sein d’une équipe composant un cabinet dentaire, il incombe aux assistantes de prendre en charge l’hygiène et l’asepsie. Cela entraîne un grand nombre d’actes se succédant tout au long de la journée qu’il convient de réaliser sans perturber la bonne organisation du cabinet.


Changement de tenue

La première chose que l’assistante réalise en arrivant au cabinet est de se changer afin d’avoir une tenue de travail adéquate. Le port d’un vêtement de travail à manches courtes (tunique-pantalon ou à défaut blouse longue) est recommandé pour tous les soins. Il devra être enlevé en fin d’activité, changé quotidiennement et en cas de souillure.
Aération des pièces
Une aération naturelle d’une vingtaine de minutes doit être réalisée une fois parieur.

Libération de la charge de l’autoclave

Très souvent, un dernier cycle de stérilisation est démarré le soir après le départ du dernier patient. La libération de la charge a donc lieu le lendemain matin.
Pour que les dispositifs médicaux soient considérés comme stériles, à la fin de chaque cycle de stérilisation, il convient de vérifier :

  • L’intégrité de l’emballage,
  • l’absence d’humidité de la charge,
  • le virage de tous les indicateurs de passage du sachet,
  • le virage des intégrateurs physico- chimiques,
  • l’enregistrement numérique du cycle.

Traçabilité de la procédure

Elle permet de faire le lien entre un dispositif médical, un cycle de stérilisation et un patient. Elle doit être effectuée pour chaque cycle.
L’étiquetage des dispositifs, la constitution d’un dossier de traçabilité et l’archivage de tous les cycles quotidiens accompagnés de leurs tests effectués en routine sont nécessaires pour assurer la traçabilité.

Stockage

Les emballages contenant les dispositifs stérilisés sont stockés dans un endroit sec, dans une pièce indépendante ou à défaut dans une armoire fermée ou éventuellement dans des tiroirs. Les dates de stérilisation et de péremption sont indiquées sur l’emballage.

Contrôle du stérilisateur et Maintenance éventuelle

Un test de pénétration de vapeur (ou test de Bowie-Dick) permet de s’assurer du fonctionnement correct de l’appareil. Il est effectué en programmant un cycle adapté (3 min 30 à 134°C). L’entretien courant défini par le fabricant (nettoyage de la cuve, des portes plateaux, changement du rouleau de papier et de l’encreur) est réalisé.

Nettoyage des dispositifs médicaux (DM) et des plans de travail

Le matin, l’assistante entre dans un cabinet qui aura subi un bionettoyage par le personnel d’entretien. Les dispositifs médicaux (unit, radio, scialytique) et les plans de travail sont nettoyés et désinfectés par l’assistante. Des produits de catégories A1, A2 ou B (si le support est déjà nettoyé) de la Liste Positive des Produits Désinfectants Dentaires éditée par I’ADF & la SFHH sont utilisés.

Préparation de l’unit

Le réservoir d’eau est rempli et la quantité recommandée de produit désinfectant est ajoutée. Une purge des équipements (cordons micromoteurs, seringue multifonctions, eau du gobelet…) est réalisée lors de la mise en route du fauteuil pendant au moins 5 minutes.

Préparation de la salle de stérilisation

Les niveaux dans les autoclaves et les automates sont vérifiés. Des solutions de produits désinfectants ou détergents-désinfectants pour les bacs de décontamination et la cuve à ultra-sons sont préparées. Des produits de catégories C1 ou C2 de la Liste Positive des Produits Désinfectants Dentaires (ADF & SFHH) sont utilisés.

Stérilisation des prothèses arrivées

Les prothèses qui doivent être livrées sont stérilisées à l’autoclave si elles ne sont pas thermosensibles. Dans le cas contraire, elles subissent un cycle de désinfection à froid. Lors des étapes intermédiaires, les éléments sont désinfectés par immersion pendant 15 min dans une solution de 2% de glutaraldéhyde ou d’hypochlorite de sodium à 0,5%. Les tâches lors d’actes incisifs


Après chaque soin

Tri et conditionnement des déchets

Une fois l’acte réalisé, le matériel est débarrassé et les déchets sont triés puis conditionnés soit dans une poubelle réservée aux déchets ménagers, soit dans une poubelle pour les DASRI, soit dans une boîte à OPCT pour les déchets piquants, coupants.

Nettoyage des plans de travail et des surfaces souillées

L’entretien des surfaces entre chaque patient correspond à un nettoyage et une désinfection. Cette opération peut être réalisée en trois étapes : nettoyage avec un produit détergent, rinçage, application d’un produit désinfectant ou bien en une étape, en recourant à un produit détergent-désinfectant. Ces produits ne nécessitent pas de rinçage. L’entretien des autres surfaces (sols, surfaces autres que celles du l’unit et accessoires) sera réalisé quotidiennement ou immédiatement en cas de souillure par des fluides biologiques, selon les mêmes principes.

Nettoyage du système d’aspiration

Il faut distinguer séparément les deux parties du système d’aspiration : . Les embouts – Pour la pompe à salive, ces embouts ou canules doivent être systématiquement jetés entre deux patients.
Pour l’aspiration à haute vélocité. Les embouts ou canules doivent être soit jetés. soit stérilisés.

Les tubulures – Le réseau de tubulures doit faire systématiquement l’objet d’un nettoyage et d’une désinfection après tout acte sanglant. Il doit être l’objet d’un rinçage à l’aide d’un demi-litre d’eau après tout autre acte.

Les tâches lors d’actes classiques

En fin de matinée et au cours de l’après-midi, des longs rendez-vous de soins et de prothèse sont programmées.
Ils permettent à l’assistante, qui a déjà beaucoup de DM souillés à stériliser, d’avoir plus de temps libre et moins de nouveau matériel à stériliser que si les rendez-vous sont courts. Le déroulement de ce type d’acte est sensiblement équivalent à celui des actes invasifs. Les différences se situent au niveau des étapes de préparation des champs et de protection des travailleurs qui ne sont pas indispensables.

Purge des liquides

La purge des équipements entre chaque patient s’effectue pendant 20 à 30 secondes (la purge se fait alors avec l’instrumentation dynamique souillée encore en place ou avant de brancher de nouveaux instruments).

Décontaminer les empreintes partantes

Les empreintes sont rinçées abondamment sous l’eau, pour être débarrassées des débris salivaires et sanguins. Puis désinfectées à l’aide d’un spray d’hypochlorite à 0,5 % ou de glutataldéhyde à 2 % agissant pendant 15 min pour les polyéthers et les hydrocolloïdes et par immersion dans l’hypochlorite à 0,5 % ou de gluaraldéhyde à 2 % pendant 15 min pour les poly sulfater et les silicones.
Les empreintes sont acheminées vers le laboratoire de prothèse dans un sachet plastique étanche enfermé dans une boîte de protection. Le laboratoire est informé de la réalisation de cette désinfection.

Opérations préliminaires à la stérilisation des DM

La procédure de stérilisation nécessite pour être efficace, des opérations préliminaires qui sont le démontage, la pré-désinfection, le rinçage, le nettoyage et le conditionnement. Ces étapes sont impératives. Toutes les manipulations pour les phases de pré-désinfection et de nettoyage nécessitent le port de gants résistants non stériles à usage unique. Le nettoyage manuel peut être avantageusement remplacé par un nettoyage automatisé en laveur désinfecteur. Pour l’instrumentation dynamique, son démontage étant impossible, il est préconisé de réaliser les étapes préliminaires dans un automate.

Conditionnement des DM

Les conditionnements à usage unique, les plus souvent utilisés, doivent être fermés de façon hermétique par une soudure d’une largeur supérieure à 8 mm. Ils sont disposés correctement sut les clayettes du stérilisateur, sur la tranche, papier contre papier, plastique contre plastique, sans toucher les parois du stérilisateur et pas trop serrés entre eux.

Stérilisation à la vapeur d’eau des DM

Pour la stérilisation des dispositifs médicaux utilisés, seule l’utilisation d’un cycle de type B est recommandée, avec une température de 134°C maintenue pendant 18 min.


Les tâches de fin de journée

Nettoyage des filtres d’aspiration

Les filtres doivent être nettoyés et désinfectés quotidiennement. Voir le protocole affiché en sté.

Démarrage du dernier cycle de stérilisation

En fonction de l’activité du cabinet et du nombre d’autoclaves, il peut être nécessaire de réaliser plusieurs cycles de stérilisation dans la journée. Dans ce cas, il est possible d’en démarrer un lorsque tous les DM sont prêts à être stérilisé. Ne faire tourner l’autoclave que si vous êtes présente dans le cabinet à la fin du cycle

Changement de tenue

L’assistante change de tenue et dispose ses vêtements usagés dans un bac prévu à cet effet.

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Contrats des soins

Politique de notre cabinet dentaire concernant les rendez-vous

Lors de traitements étalés sur de longues périodes, nous pouvons être amenés à modifier certains rendez-vous programmés à cause d’impondérables, vous en serez averti à l’avance.

De trop fréquents reports ou annulations de rendez-vous de votre part, ne peuvent être tolérés car cela nuit à votre traitement et à l’organisation de notre cabinet. Vous risquez d’entrainer l’arrêt de notre relation de soins.

Tous rendez-vous, notamment les rendez-vous longs nécessitant une importante préparation/organisation du cabinet dentaire, manqués, annulés ou reportés de manière injustifiée moins de 48 heures à l’avance, entraîneront de fait la rupture de notre relation thérapeutique.

Hygiène bucco-dentaire

En cas de traitement chirurgical, implantaire ou parodontal, lors de restaurations prothétiques, de soins ou de traitements d’orthodontie votre hygiène bucco-dentaire est déterminante dans la réussite puis la pérennité du résultat.

Une hygiène insuffisante ou inefficace risque de compromettre ce résultat et d’entraîner à terme, un échec.

Veuillez-vous conformer scrupuleusement aux recommandations et aux visites de contrôle que nous vous recommandons.

Dans le cas contraire, votre responsabilité exclusive serait engagée.

D’autres facteurs tels le tabagisme peuvent entraîner une mauvaise cicatrisation voire l’échec thérapeutique, notamment lors de chirurgie, implantologie ou traitement parodontal.

Nous nous réservons le droit de ne pas entreprendre certains traitements en cas de non-respect de nos préconisations.

Les honoraires

La politique tarifaire de notre cabinet et les échéances des règlements sont mentionnés sur le devis que vous avez lu, accepté et signé avant le début de votre traitement

Chaque traitement entrepris entraînant des frais généraux, les règlements périodiques de nos honoraires prévus sur le devis, devront être effectués à la date convenue.

Toute échéance non honorée à la date prévue entraînera immédiatement l’arrêt de votre traitement.

Le solde de la totalité des honoraires devra impérativement être réglé le jour de la chirurgie ou de la pose de la prothèse.

Nous pouvons toutefois consentir à des aménagements financiers personnalisés, en fonction de chaque situation. N’hésitez pas à nous en parler.

 

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Codes CCAM avec accès direct

Reste à charge 0
Reste à charge limité
Tarif libre

BRIDGE CANTILEVER

HBLD465 bridge Cantilever 2 piliers métal + 1 extension CCM pour une incisive ou 1 PM
HBLD321 bridge Cantilever 1 pilier métal + 1 pilier & 1 extension CCM pour une incisive ou 1 PM
HBLD411 bridge Cantilever 2 piliers métal + 1 extension métal pour une incisive ou 1 PM
HBLD750 bridge Cantilever 2 piliers CCM + 1 extension CCM pour une incisive ou une PM
HBLD088 bridge Cantilever 1 pilier CCM (centrale sup ou canine) et 1 extension CCM pour 1 incisive

HBLD466 bridge collé 2 ancrages (ou plus) coronaires partiels + 1 inter CCM pour 1 incisive
permanente
HBLD453 bridge collé 2 ancrages (ou plus) coronaires partiels + 2 inters CCM pour 2 incisives
mandibulaires
HBLD093 bridge collé cantilever 1 ancrage coronaire partiel + 1 extension CCM pour 1 incisive
HBLD414 bridge collé 2 ancrages (ou plus) coronaires partiels + 1 inter CCM pour 1 PM ou 1 molaire
HBLD179 bridge collé 2 ancrages (ou plus) coronaires partiels + 1 inter métal pour 1 PM ou 1 molaire

COURONNE TRANSITOIRE

HBLD486 couronne transitoire sur couronne tarif libre
HBLD490 couronne transitoire sur couronne RAC0
HBLD724 couronne transitoire sur couronne RAC limité (ou provisoire réalisée en « urgence » ou
lorsque la dent définitive est différée de 6 mois)

COURONNE

HBLD038 couronne métal I-C-PM1
HBLD038 couronne métal PM2
HBLD038 couronne métal M

HBLD350 couronne zircone I-C-PM1
HBLD350 couronne zircone PM2
HBLD073 couronne zircone M

HBLD403 couronne céramo-céramique I-C-PM1
HBLD403 couronne céramo-céramique PM2
HBLD403 couronne céramo-céramique M
HBLD318 couronne alliage précieux (avec ou sans recouvrement céramique) I-C-PM1
HBLD318 couronne alliage précieux (avec ou sans recouvrement céramique) PM2
HBLD318 couronne alliage précieux (avec ou sans recouvrement céramique) M
HBLD491 couronne céramo-métallique PM2
HBLD634 couronne céramo-métallique I-C-PM1
HBLD734 couronne céramo-métallique Molaires

HBLD158 couronne céramique monolithique (hors zircone) PM2
HBLD158 couronne céramique monolithique (hors zircone) M
HBLD680 couronne céramique monolithique (hors zircone) I-C-PM1

COURONNE SUR IMPLANT

HBLD418 couronne sur implant

INLAY CORE

HBLD090 inlay-core sous couronne ou bridge de base RAC0
HBLD245 inlay-core sous couronne, bridge de base, pilier supplémentaire et bridge cantilever à tarif
libre
HBLD745 inlay-core sous couronne ou bridge de base RAC limité

BRIDGE

HBLD425 bridge de base 2 piliers CCC ou zircone + 1 inter CCC ou zircone
HBLD033 bridge de base 2 piliers métal + 1 inter métal
HBLD178 bridge de base 2 piliers alliage précieux + 1 inter alliage précieux
HBLD040 bridge de base 1 pilier CCM + 1 pilier métal + 1 inter métal
HBLD043 bridge de base 1 pilier métal + 1 pilier CCM + 1 inter CCM
HBLD785 bridge de base 2 piliers CCM + 1 inter CCM pour 1 incisive
HBLD227 bridge de base 2 piliers CCM + 1 inter CCM SAUF incisives
HBLD034 bridge transitoire sur bridges de base RAC0, RAC limité ou tarif libre et sur bridge cantilever

ADJONCTION

HBMD072 adjonction d’un 3ème inter céramique au bridge de base
HBMD081 adjonction d’un pilier métallique au bridge de base
HBMD081 adjonction d’un pilier métallique au bridge de base
HBMD081 adjonction d’un pilier métallique au bridge cantilever
HBMD082 adjonction d’un 3ème inter métal au bridge de base
HBMD087 adjonction d’un pilier céramométal au bridge de base
HBMD087 adjonction d’un pilier céramométal au bridge cantilever
HBMD342 adjonction d’un 2ème inter métal au bridge de base
HBMD433 adjonction d’un 2ème inter céramique au bridge de base
HBMD479 adjonction d’un 1er inter céramique au bridge de base
HBMD490 adjonction d’un 1er inter métal au bridge de base
HBMD689 adjonction d’1 extension CCM, AUTRE QUE canine, au bridge de base
HBMD776 adjonction d’1 extension métal, AUTRE QUE canine, au bridge de base

INLAY / ONLAY

HBMD351 restauration d’une dent sur 2 faces ou plus [inlay-onlay] composite ou métal non précieux
HBMD460 restauration d’une dent sur 2 faces ou plus [inlay-onlay] céramique ou en alliage précieux

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